Explorations transcriptionnelles et épigénétiques dans les maladies rares

Plus de 8000 maladies rares ont été identifiées, touchant plus de 300 millions de personnes dans le monde, dont la plupart d’entre elles (80%) présentent une origine génétique. L’approche standard actuelle pour l’exploration moléculaire des patients atteints d’anomalies du développement/déficience intellectuelle (AD/ID), déploie la combinaison de l’ACPA (ou CGH-array), ​​le test de l’X-fragile, l’analyse d’exome et plus récemment l’analyse de génome entier pour l’identification de variations génétiques d’intérêt clinique. Une fraction importante des variations identifiées reste de signification clinique inconnue, nécessitant des approches fonctionnelles complémentaires afin de décortiquer leur impact fonctionnel. Notre groupe s’intéresse à identifier et étudier les signatures transcriptionnelles et épigénétiques de variations codantes et non-codantes pouvant avoir un impact sur la régulation de l’expression génique au niveau local ou à l’échelle génomique.

En effet, elles peuvent interférer avec l’expression des gènes soit en altérant la stabilité et l’épissage de l’ARN, soit en perturbant directement l’activité des régions régulatrices telles que les promoteurs et les enhancers ou, indirectement, provoquant la réorganisation des frontières des domaines topologiquement associés (TAD). Il est donc important de mettre en œuvre des approches fonctionnelles afin de mesurer l’impact fonctionnel de ces variations et donc d’identifier les mécanismes étiologiques des anomalies de régulation de l’expression génomique responsables des anomalies du développement.

Explorations transcriptionnelles et épigénétiques dans les maladies rares

 

Approches transcriptomiques et épigénétiques intégrées pour la recherche dans les maladies rares

 

En savoir plus:

  • Cappuccio et al, 2020; doi:10.1038/s41436-020-0898-y
  • Aref-Eshghi et al, 2020; doi:10.1016/j.ajhg.2020.01.019