Un projet pour mettre fin à l’errance médicale
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Être malade est déjà difficile en soi, mais ignorer l’origine des symptômes que l’on subit chaque jour, c’est un tout autre niveau d’angoisse. Grâce à un projet de recherche développé par le CHU de Dijon, l’espoir renaît pour des dizaines de malades. En se basant sur de nouvelles techniques de séquençage, l’établissement espère mettre fin à l’errance médicale de nombreux patients.
Alain Chaussin, 71 ans est venu de Saône-et-Loire avec sa femme Marie-Claude, sa fille, Audrey et sa sœur, Nicole. C’est en famille qu’ils font face au syndrome d’ataxie cérébelleuse. « Ça a commencé par des pertes d’équilibre il y a longtemps, j’avais un peu plus de 40 ans. » Pour ce footballeur d’un bon niveau, soucieux d’une vie saine et équilibrée, la perte de maîtrise de son corps est un choc, comme le détaille son épouse : « Il avait des raideurs douloureuses aux membres, des crampes, des gestes désordonnés, des fausses routes, des problèmes d‘élocution… La frappe dans le ballon était devenue impossible, la pratique du vélo aussi. »